viv35 a écrit:Je ne comprend pas, dans ce cas, ce qu'on veux dire par "mutilation", puisque sur Legifrance, d'après l'article 4 de l'arrêté du 19 Novembre, la mutilation de vipères aspic et péliade et interdite, c'est pour ça que j'ai dis ça !
Donc, qu'est-il entendu par mutilation, si ce n'est pas tuer l'animal ?
Et non : mutiler = blesser très gravement sans vouloir entraîner la mort, pour faire souffrir le plus possible.
Les arrêtés de protection sont tous rédigés d'une façon très précise, et c'est bien là la moindre des choses.

La
destruction est bien reprise dans les interdictions des autres articles de cet arrêté (et des autres), si elle fait défaut pour les deux vipères communes, c'est qu'elle n'est de toute évidence pas interdite (idem pour les autres interdictions non reprises, dont la capture, l'enlèvement et le dérangement intentionnel dans le milieu naturel). Par ailleurs et en suivant cette logique, cette destruction doit impérativement être la plus rapide et "efficace" possible et ne pas entraîner de souffrances inutiles, sans quoi on peut considérer qu'il y a effectivement eu mutilation avant destruction.
En théorie, la mutilation est globalement interdite pour tous les animaux, y compris le gibier chassable ou nuisible (au sens juridique) qui doit être mis à mort rapidement et sans souffrance, dans toute la mesure du possible. C'est un argument de poids contre la chasse à court et certaines pièges encore autorisés. Pour autant que je sache, seuls les animaux n'ayant aucun statut (rats, campagnols, souris, taupes, invertébrés non protégés...) ne bénéficient pas encore de cette "protection" minimale, mais il semble que cela soit actuellement en train de changer vu certains changements récents qui tendraient à considérer les animaux à l'égal de l'Homme.