par samuel » 31 Aoû 2010, 15:26
La dimension anthropicité/naturalité est parfois très floue. Si les animaux domestiques existent, notamment les chats et les chiens= les animaux domestiques que nous, occidentaux, ne mangeons pas (qu'on pourrait donc considérer comme inutile), on peut voir ça comme une sorte de coopération (je crois que c'est le terme utilisé en Ecologie pour une "symbiose non obligatoire dont les 2 sont bénéficiaires"): ils nous apportent de la distraction (ça évite de penser à la mort, la distraction) et nous dé-stresse, et en contrepartie, eux ont de gros câlins (je suis sûr qu'ils en sont friand aussi et que ça améliore leur bien-être) et de la nourriture facile. Des associations de ce type existent dans ce qu'on va appeler "le reste de la nature", et rien ne nous dit que cette association n'est pas une résultante de la sélection naturelle (l'homme fait partie de la nature, ce qu'il devient est issu de ce processus qu'on ne peux constater qu'à posteriori).
Je comprend bien la problématique, mais d'un point de vue de l'évolution du monde, un chat domestique n'est pas moins naturel qu'un lézard des murailles, et aucun des deux n'a une quelconque valeur objective...seulement du point de vue subjectif de l'homme, animal "à conscience" qui la regarde: il y a des hommes qui veulent voir des chats domestiques en nombre, d'autres des lézards et des oiseaux, mais au fond, la nature elle s'en tape, elle.
Herpétophile, je suis du même avis que toi sur les dégâts des poules, chats et compagnie, mais l'argument ne peux être que ce que TOI t'as envie de voir dans la nature, et pas "si c'est naturel ou pas naturel".
