Je n'avais pas eu le temps de voir sa pupille, et je savais qu'elle était marron clair avec des dessins bruns foncés. Après une série d'allées et venues dans les broussailles, Madame la "pseudo-couleuvre" a disparu. Néanmoins, à une reprise, elle s'est rapprochée de moi comme si elle était curieuse...
La deuxième fois, je suis revenu sur les lieux, et là! oh! Je l'ai vue et bien vue! Elle était contre un gros rocher...elle est montée sur le rocher, elle m'a regardé, ensuite elle est redescendue de l'autre côté, et j'ai fait le tour aussi. Curieusement, cette fois j'ai eu le temps de bien voir sa tête, et il m'avait semblé voir un V...
Etant redescendue de l'autre côté du rocher, Madame la "pseudo-couleuvre" se trouvait coincée entre des branches de ronce séchées et la pierre...Elle semblait vouloir aller sur la droite, et elle n'y est parvenue qu'après quelques secondes de lutte contre les ronces. Puis...elle a disparu! Mystère! Elle a contourné le rocher par la droite, et là...plus rien.
J'ai eu beau chercher...! rien!
Après avoir demandé conseil à ce site, pour l'identification du serpent, il s'est avéré que c'était une vipère péliade...La première de toute ma carrière.

Et aujourd'hui...j'ai découvert le pot aux roses. Je suis arrivé près du rocher ( un cube de pierre de 40 cm3 ) et je suis monté dessus. J'avais pris l'habitude de me poster sur ce monticule et de regarder le sol tout autour de moi...à la recherche d'un mouvement. Il se trouve que ce rocher est en fait le socle d'un ancien mât au bout duquel, dans le temps, se trouvait un drapeau. Le mât est renversé sur le sol...il repose par terre, et son extrémité est sous le sol.
Je venais de monter sur la pierre lorsque je regarde sur ma droite, le long de la pierre justement...et là! un serpent rose-oranger, avec des motifs noirs sur le corps...( un mâle de vipère péliade? ) se glisse sous le mât inséré dans la pierre...et disparaît. J'ai essayé de le coincer avec un bâton, mais il a réussi à "s'évaporer".
La solution est toute simple: Les deux vipères ont disparues dans le même trou. A la base du mât qui est creux, il y a un petit trou...et même un trou suffisant pour laisser passer un serpent...! c'était donc ça! La famille s'abrite ici...
Pour finir, j'ai dégagé les tiges de ronces qui se trouvaient aux abords du trou, et j'ai dégagé le dessous du mât sur toute sa longueur...de façon à pouvoir mieux distinguer, la prochaine fois, où se trouvent les vipères...
Une chose est sûre, je dois être très vigilant. Je suis énormément concentré dans ces moments-là. Un serpent, ça ne s'entend pas...il faut bien regarder!!
Ciao!