Disons que ça va dépendre de l'espèce, du degrés de frayeur qu'on lui a occasionné, de sa distance de sécurité, sa distance de fuite, du moment de la journée et du temps. Si une nouvelle sortie n'est pas thermiquement "rentable" ou trop risquée, tu peux toujours patienter. Pour les
Podarcis, l'attente est presque toujours rentable et souvent courte.
Si le buisson est trop dense, avec des trous de rongeurs dessous ou contre un énorme tas de pierre, c'est mort aussi.
Si le départ est plutôt lent type Esculape ou grosse collier, ça vaut sûrement le coup de chercher attentivement ou même attendre carrément et pourquoi pas tenter une photo quasiment
in situ.
Pour les espèces rapides à distance de fuite moyenne type verte et jaune et si la végétation le permet (sous bois clair, landes à bruyères), j'ai dans ma jeunesse poursuivi avec succès des départs fulgurants sur quelques dizaines de mètres, comptant sur le manque de temps pour trouver un abris sûr dans la précipitation en maintenant la pression derrière l'individu, dont je suis la progression alors presque exclusivement au bruit. Pour la Montpellier à distance de fuite longue, grande vitesse et dans une végétation impénétrable avec des tas de trous sous des pierres, c'est difficilement applicable. Idem pour un énorme
Spilotes en Guyane...

C'est très sportif et souvent vulnérant pour la peau, en particulier aux genoux et aux cuisses dans les landes à ajoncs.

Et effectivement, bonjour le stress pour l'individu

: maintenant, je me contente de confirmer au besoin visuellement une identification puis je laisse tomber.
Pour les vipères, dont la recherche à tatons dans la végétation est quand même risquée

mais la distance de sécurité pas forcément très grande, le repérage
in situ est plutôt efficace.